La greentech spécialisée dans la restauration écologique , lève 5 millions d’euros, auprès de Raise seed for good et LocalGlobe.
Fondée en 2020 par Thibault Sorret et Priscille Raynaud, Ecosystem Restoration Standard (ex : Wildsense), propose des normes et des certifications pour évaluer et garantir la qualité des projets de restauration écologique.
Ces normes sont élaborées en collaboration avec des experts du domaine et sont basées sur les dernières recherches scientifiques et une technologie de pointe. L’ERS repose sur quatre critères : le rétablissement des écosystèmes, le climat, la biodiversité et les moyens de subsistance.
Son but ? répondre à un besoin croissant de restauration des écosystèmes dégradés dans le monde entier. Avec plus de deux milliards d'hectares de terres dégradées dans le monde, ce phénomène est une préoccupation majeure des gouvernements, entreprises et citoyens.
La restauration écologique est de plus en plus considérée comme une solution pour lutter contre la détérioration de la biodiversité, la dégradation des sols et la pollution de l'air et de l'eau.
La startup parisienne a récemment lancé une consultation publique afin de recueillir les contributions et les commentaires des acteurs clés, notamment les entreprises, les ONG, les gouvernements, les communautés locales et d'autres parties prenantes.
En développant des normes de restauration efficaces et mesurables, Ecosystem Restoration Standard contribue à la préservation de l'environnement et de la biodiversité tout en apportant des avantages sociaux et économiques aux communautés locales.
Leur approche est également bénéfique pour les entreprises qui cherchent à réduire leur impact environnemental et à favoriser la durabilité.
Cette levée de fond permet à Ecosystem Restoration Standard de soutenir le développement de la nouvelle génération de dMRV (Digital Monitoring, Reporting & Verification) et de lancer le programme de certification pour les trois premiers projets qui se trouvent au Panama, au Costa Rica et à Madagascar.